Lidstrom annonce sa retraite

DETROIT – C’est difficile à croire, même quand les mots sont prononcés par Nicklas Lidstrom lui-même.

Le joueur que les Red Wings ont surnommé « L’être humain parfait », le capitaine de l’équipe au cours des six dernières saisons qui se méritera une place directement vers le Temple de la renommée du hockey acroche son chandail ailé et se retire officiellement de la compétition, après 20 saisons remarquables dans la ville de l’automobile.

« Me retirer aujourd’hui me permet de quitter le hockey avec fierté, plutôt que de laisser le hockey me quitter », a exprimé Lidstrom, les yeux rougis par l’émotion au cours d’une conférence de presse organisée jeudi, au Joe Louis Arena.

Dans la salle où les nombreux médias étaient réunis se retrouvaient Mike Babcock, entraîneur des Wings, Ken Holland, directeur général, la famille de Lidstrom, Mike Illitch, le propriétaire de l’équipe, ainsi que certains coéquipiers et anciens coéquipiers du joueur vedette. Si Lidstrom ne s’est jamais laissé démonter par l’émotion sur l’estrade, il y avait bien peu de gens avec les yeux secs dans l’assistance.

« En observant tout autour, on pouvait voir que ce jour était l’un des plus émotifs dans l’histoire des Red Wings », a dit Illitch. « Nick a été notre Rocher de Gibraltar. »

Le rocher n’a jamais vacillé sur l’idée de la retraite, même si ses coéquipiers espéraient un changement de cap en se rendant à l’aréna.

« Je suis très confortable avec ma décision, a expliqué Lidstrom. Ce n’est pas que le réservoir est complètement vidé. C’est simplement que je n’ai plus assez de ressources pour performer chaque jour au niveau où je le désirerais. Je ne veux pas me mentir à moi-même. »

Lidstrom, qui a soufflé 42 bougies le 28 avril, a aidé les Wings à remporter quatre Coupes Stanley, en plus de mettre la main sur sept trophées Norris, remis au meilleur défenseur du circuit. Il a disputé 1,564 matchs en saison régulière au cours de sa carrière, n’étant devancé que par Gordie Howe à ce chapitre à Detroit. Il a accumulé 1,142 points, quatrième dans l’histoire des Wings, soit 264 buts et 878 passes.

Son différentiel de plus-450 en carrière le place au huitième échelon dans l’histoire de la LNH et est presque aussi élevé que son faible nombre de minutes passées au cachot (514). De plus, ses statistiques en séries éliminatoires sont aussi impressionnantes. Aucun joueur des Wings n’a disputé plus de parties que lui (263) et il a toujours participé au rendez-vous du printemps. Il a inscrit 54 filets et ajouté 129 passes pour un total de 183 points en carrière, lors des séries éliminatoires, tout en accumulant un différentiel positif de +61.

« Sept trophées Norris, ce n’est pas par accident, a précisé Babcock. Il est aussi bon que ça. Il nous manquera. Quelqu’un d’autre aura une opportunité, mais on ne remplace pas Nicklas Lidstrom. Ça n’arrivera pas. Scotty Bowman m’a dit ce matin que les deux joueurs qu’il a vus avec autant d’impact sur le jeu sont Doug Harvey et Nicklas Lidstrom, précisant qu’à l’époque, le jeu était très différent. Ils prenaient toujours les bonnes décisions et ne commettaient pas d’erreurs. Ils passaient la rondelle au bon joueur. »

Mais Lidstrom ne faisait pas que passer la rondelle, il a enfilé le filet gagnant lors de onze rencontres en séries et est devenu le premier joueur né en Europe à remporter le trophée Conn Smythe en 2002, avant de devenir le premier capitaine Européen à mener son équipe vers la Coupe Stanley en 2008.

Lidstrom, qui a participé à 12 parties d’étoiles dans la LNH, a été élu au sein de la première équipe d’étoiles à 10 reprises. Il détient également le record du circuit pour le nombre de parties jouées par un joueur qui a passé la totalité de sa carrière avec la même équipe.

« Il a connu une carrière formidable », rappelle Tomas Holmstrom, qui a tissé des liens d’amitié étroits avec son compatriote de Suède au cours de ce qu’on peut également qualifier de bonne carrière. « C’est un jour sombre pour les Red Wings de Detroit, c’est certain. J’ai été chanceux, comme tant de joueurs qui sont passés dans ce vestiaire, de jouer avec lui. »

La saison dernière, Lidstrom est devenu le sixième athlète parmi les sportifs ayant évolué à Detroit au sein d’une des quatre ligues de sport professionnel majeur à disputer au moins 20 saisons dans la ville de l’automobile. Les autres sont Alex Delvecchio (24 saisons) et Steve Yzerman (22 saisons) des Red Wings, Al Kaline (21 saisons) et Alan Trammell (20 saisons) avec les Tigers, ainsi que le botteur Jason Hanson (20 saisons) des Lions.

Pas si mal pour un gars repêché avec le 53e choix du repêchage de 1989 par l’ancien directeur général des Wings, Jimmy Devellano, qui a été un visionnaire en mettant l’emphase sur le dépistage des joueurs en Europe pour les Wings au cours des années 1980.

« Je crois qu’il sera reconnu comme un des meilleurs défenseurs de toute l’histoire du hockey », a dit Yzerman aux journalistes, à New York, mercredi, lorsqu’il a été le premier à couler l’information de la retraite à venir de Lidstrom. « J’ai joué avec lui et j’ai été le témoin privilégié de ses premiers pas dans la ligue, les gens le savent maintenant, mais nous le clamons depuis des années : il faut l’observer attentivement pour apprécié à quel point il est excellent, c’est un grand athlète. Tout avait l’air si facile, c’est un athlète bien spécial. »

Lidstrom avait contemplé l’idée de se retirer depuis quelques années, mais à chaque fois, il a pris la décision de continuer peu avant le repêchage de juin, donnant ainsi à Ken Holland le temps de se préparer pour l’ouverture du marché des joueurs autonomes, le premier juillet.

Cette fois, Lidstrom a pris une décision plus rapide, mettant la puce à l’oreille de Holland.

« Ça m’a inquiété lorsque j’ai su que sa décision était prise si rapidement, cette année, par rapport aux autres saisons, ça a sonné une alarme », a raconté Holland, qui a tenté sans succès, de convaincre Lidstrom de disputer une dernière saison. « Nous nous sommes vus à quelques reprises et il m’a dit qu’il avait décidé d’opter pour la retraite, je l’ai écouté. Tout ce qu’il a dit sur le podium, aujourd’hui, c’est ce qu’il m’a dit, il ne sentait pas qu’il avait tout ce qu’il fallait pour jouer encore, le niveau d’énergie nécessaire pour jouer au niveau où il le souhaiterait, c’est pourquoi il a opté pour se retirer. »

Holland a même fait appel à Chris Chelios, à l’emploi dans les bureaux des Wings, le mandatant pour parler à Lidstrom, mardi dernier. En fait, les défenseurs vedettes sont allés pagayer en discutant, avant de casser la croûte. C’est après que Lidstrom a avoué à Chelios qu’il était convaincu à 100pour cent que la retraite était la meilleure option.

Chelios a appelé Holland, qui se trouvait à la réunion des directeurs généraux à New York, pour l’informer qu’une conférence de presse annonçant le retrait de la compétition de Lidstrom était à l’agenda.

« Si je me remémore les annonces de retraites auxquelles j’ai assisté, Wayne Gretzky, Michael Jordan, il y a eu d’excellents joueurs, mais aucun n’est meilleur que Nick. Aussi bons ? Certainement. Mais c’est aussi gros, a expliqué Chelios. Il est un des meilleurs athlètes de l’histoire et comme [Illitch] l’a dit, si vous cherchez quelqu’un de parfait, Nick est très près de l’être. C’est un très bon gars. »

Il était encore meilleur sur la glace, là où l’habile défenseur semblait toujours un ou deux jeux en avance sur tous les autres, toujours bien positionné, tant offensivement que défensivement.

La fin de la dernière saison a probablement été la plus frustrante de sa carrière. Lidstrom a raté un sommet de 12 matchs, dont 11 à cause d’une douloureuse blessure à une cheville qui s’est révélée cacher une fracture. La blessure n’a jamais pu guérir complètement et il l’a traînée jusqu’en séries, là où les Wings ont baissé pavillon en cinq rencontres face à Nashville.

Lidstrom a été handicapé par la douleur et a échoué à récolter un point pour la première fois de sa carrière lors des séries éliminatoires. Jeudi, Lidstrom a révélé que la blessure était chose du passé et qu’elle n’était aucunement en cause dans sa décision de ne pas revenir.

« À mon âge, vieillissant peu à peu et n’ayant pas la motivation nécessaire, comme celle que j’avais par le passé, ça a rendu la décision encore plus difficile. Spécialement le fait de dire adieu à ce que j’ai fait au cours des 20 dernières années, a expliqué Lidstrom. C’était devenu un mode de vie. Vous vous habituez à vous lever tôt le matin, vous entraîner, vous rendre à l’aréna, patiner, voyager avec l’équipe, compétitionner durant les matchs… Tout ça va me manquer également, mais si je n’ai pas la flamme, je ne peux jouer au niveau où je le voudrais. »

Le feu a brûlé longtemps, durant 20 saisons. Les réalisations de Lidstrom en carrière sont impressionnantes. Ses sept trophées Norris le placent sur un pied d’égalité avec Harvey, une légende des Canadiens de Montréal, au deuxième rang dans l’histoire, n’étant devancé que par les huit de Bobby Orr.

Il a mérité ses sept trophées Norris au cours des 11 dernières saisons, remportant son premier à l’âge de 31 ans, en 2001; et son plus récent en 2011, à l’âge de 41 ans. Lidstrom a aussi brillé au niveau international. Il a défendu les couleurs de la Suède au cours de quatre Jeux olympiques, incluant l’olympiade de 2006, là où il avait dominé tous les défenseurs du tournoi, inscrivant même le but victorieux lors du match de la médaille d’or.

Il a parlé ouvertement de tous ces honneurs individuels, jeudi, et des grandes sensations qui les accompagnent, mais ces distinctions n'ont jamais été au sommet de sa liste d'objectifs. Son but au début de chaque saison dans la LNH était simple - et il l’a accompli quatre fois.

« Je me retirerai en laissant à d’autres personnes le soin de décider », a dit Lidstrom à propos de l’héritage qu’il laisse derrière lui. « Je ne croyais pas jouer 20 saisons. Je n’avais pas d’ambitions particulières à propos de combien de temps j’allais jouer, or, lorsque vous en faîtes l’expérience, vous en voulez toujours plus. C’est ce qui m’a poussé à continuer année après année. Je ne me suis jamais fixé l’objectif de remporter le Norris. Le but était de faire de mon mieux, mais surtout de gagner la Coupe Stanley une fois de plus. »

C'est vraiment dommage

très plate

oui c'est plate mais rendu à 42 ans, je crois qu'il mérite sa retraite ...

Un grand défenseur!!!

Au moins, il a fait 100M et il a eu un très bonne carrière!

Un excellent défenseur était !

C'est dommage, c'était encore un des meilleur l'an passé

Un futur Hall of Famer !!

Je trouve ca vraiment triste , je suis aussi decu que le jour ou Joe Sakic a prit sa Retraite.

Lidstrom le meilleur defenseur hors-Amerique que le hockey a connu

Je suis pas un fan des suedois mais Lidstrom je les toujours aimez !!!
Il va manqué bcp a la NHL

Je vais m'ennuyer de lui ...

ouais un grand joueur

pas tant que sa il faisait juste 6 pieds 02 pouces ..

woaw la dernière fois que j'ai entendue cette blague chu tombé en bas de mon dinosaure

c'est ton dinausaure qui à une ouie formidable j'imagine ?! :O

YABADABADOU

Ton dinosaure c'est quelle sorte?

Mon ami auras pas temps jouer avec

Au moins y va avoir le temps de se faire Datsyuker en training !

si il joue un jour

Quand le depisteur vien te dire tes ds ligue ds 2-3 ans jpense qui fais La lnh.bientot